Plus un bruit dans la rue. La nuit Nous a mis à nu. Agréable envie.
La Lune complice De cet élan, A travers les volets se glisse. Curieux aimant.
A cet instant, Les larmes n’ont plus de raison, Le désir se fait amant. Indomptable abandon.
Premier corps à corps, Dans ce combat amoureux, La vie change de décor. Destin audacieux.
Lumière
Eclat d'étoile ou bris de soleil Vol de feu ou aura du ciel Parfum d'Eden ou manteau de miel
Refuge du jour, source des matins Etendard de vie, message du divin Guide du voyant, cauchemard du rien
Tu es Ô Lumière pour mes yeux L'ombre étendue de tous les dieux
SI c'est aimé
Si c'est aimer, de suivre un bonheur qui me fuit En m'accrochant aux rênes, d'un espoir illusoire Comme on s'agrippe au bras d'un faux ami Sachant pertinemment qu'il me laissera choir
Si c'est aimer, cette atroce sensation D'être suspendue au fil de l'existence Tel un pantin dans le noir des saisons Un mort-vivant perdu dans son errance
Si c’est aimer, encore, que de perdre l’appétit Et ne plus boire, qu’à la source d’un seul être Être insensible à tout; au monde, et aux bruits Mais s’extasier, dès qu’on le voit apparaître
Alors, je comprends mieux cette plaie qui me mine Ce tourment perpétuel, gouffre de ma volonté Et je dirai sans joie, en plagiant Lamartine « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé »
Passions
J'avais rêvé de ça... Plonger dans ses abysses aux milles couleurs Toucher du bout des doigts son fragment d'utopie Juste là Sous mes yeux Caressant ma peau M'invitant à ses transes exotiques Sous la fraîcheur d'une ombrelle soudainement ballayée par le vent Pardon... J'aurais du être là Mais les papillons se nichent aux creux de mes mains Et maintenant je dois leur apprendre à voler Planquée dans ma cage de crystal Haut perchée dans le ciel Je me cache derrière les nuages J'observe ton corps frêle Recrocvillé au coin de ta prison Je vois Je vois mon corps se voué au plaisirs du réél Et il aime ça La chair, l'organique Le mortel, le putride Il goûte à toutes les passions Et jouit de ces plaisirs futils
Il est 9h du matin L'air et frais et humide La journée sera longue jusqu'à ce soir Et personne ne viendra me sauver Je chasse une larme d'un battement de cil Pardon... Tout était là, sous mes yeux Je ne suis qu'un fantôme Les papillons se nichent aux creux de mes seins Le froid a rogné leurs ailes Jusqu'à la dernière once de poudre d'escampette J'inspire A m'en exploser les poumons La chair, l'organique Le mortel, le putride Un cadavre de souris gise tout prêt de ton corps Ce que le réél pue! Je t'attrape par les cheveux Tu aggripes mes cuisses Mollement Cette prison t'as bouffé Tes mains chaudes et moites glissent le long de mes jambes Une autre larme.... Et merde Un flot Long, langoureux Glacial et scintillant Je te pousse d'un coup de pied violent Lache moi Nous ne sommes pas du même monde Tu te laisses trainer jusqu'au bord de la falaise Regarde toi Tu n'as même plus la force et l'envie de survivre Je t'aggripe par le col Ton corps git au dessus du vide Ne te laisse pas abattre Je t'en prie... Tes mains esquissent un geste Tremblant Pardon... Mais les papillons sont aux creux de mes lèvres Et maintenant Je dois leur apprendre A voler...
Le desespoir de l'ange
Je suis morte. Plusieurs fois déjà. Noyée, battue, écrasée, suicidée... Je suis morte, oui. J'ai touché la Faucheuse du bout des doigts. Et j'ai pris peur. J'ai volé par delà les nuages. Senti le poid lourd de mes ailes encore jeunes. Souvent je suis tombée, d'angoisse, de haine, d'amour.. Sentiments fictifs. T'espérer me suffisait.
J'ai cherché. J'ai cherché des années entières, des siècles. Infligeant à mes ailes le poid de la douleur. Et lorsqu'elles cedaient à trop de fatigue. Je courais. J'ai échoué, tant de fois. Tu demeurais introuvable. Mes yeux embués de tout ces effroyables sentiments. Mourir, une fois de plus. Je n'en veux plus. Je n'en peux plus.
J'ai massacré les Peuples. Brûlé les forêts. J'ai soulevé les montagnes. Asséché les mers. Fait fondre les glaciers, geler les déserts. Tenté d'apaiser la braise qui me consumait, lentement. Mais le désespoir a vaincu. A fait de moi un monstre. Il a volé mon ombre, mes ailes. Mon âme. Il a fait de moi une bête. Assoiffée de Mort. Mourrant d'Amour.
J'ai volé par delà les cendres. Senti le poid lourd de mes ailes devenues rognes. Souvent je suis tombée, de douleur, de haine, d'amour... Sentiments d'horreur. T'espérer m'était devenu insupportable. Puis je t'ai trouvé. Baignant dans le sang de mes ignominies. Je me suis vu dans tes yeux. Et j'ai eu honte. Je me suis haït. Je t'ai haït. J'ai crevé ces yeux qui refletaient mon abomination Et j'ai observé une toute dernière fois ce monde qui jadis était mien. J'ai creusé ma tombe. Et je m'y suis caché.
Tu as volé par delà les ruines. Senti le poid lourd de tes ailes toujours majestueuses. Souvent tu es tombé, de fatigue, de tristesse, d'amour.. Sentiments fictifs. M'espérer te suffisait. Tu as cherché. Tu as cherché des années entières, des siècles. Et tu m'as retrouvé. Baignant dans la fange de mon dégout. Tu m'as aimé. Rendu ma dignité. Et ensemble nous avons rebattit un monde. Aux couleurs unies par la pureté. Aux horizons rêveurs Aux plaines souriantes. Et nous formions le Peuple De ces terres devenues Notre.
Aujourd'hui encore je foule le sol De notre magristral Eden Les pieds nus sur l'herbe frêle Je contemple les nuages aux formes inouïes Saoûle du parfum des violettes
L'image de ce démon Perçue encore dans ton regard Me rappel à l'ordre lorsque mes ailes noircissent...
Mademoiselle rêve...
*...Mademoiselle rêve Perchée du haut de son imaginaire Ses pensées flottent s'étalent sur la grève Mademoiselle rêve une entité de verre
Elle est tombée de la Lune Embrumée encore de ce trop plein d'étoiles De ses yeux ébahis elle caresse les dunes Et forme ainsi le rythme de son grandiose bal
Mademoiselle rêve les valses de son Prince Charmant Les tulles et les dentelles jetées aux oubliettes Son décor est de neige glacial envoûtement Et sa robe est de miel un parfum de violette
Le ciel demeure gris sur la plaine ensommeillée Alors qu'elle chavire dans les bras feints de sa poupée Il était maigrelet son merveilleux bellâtre Elle le savait parfait sous ce teint si blanchâtre
Elle l'avait fait de neige d'amour et de fantasmes Vétu d'un peu d'ego d'envie et de poudreuse Elle le savait parfait elle se sentait honteuse Et tentait de cacher sa pathétique face
Le petit jour vînt criant de verité Ammenant avec lui la réalité nue Mademoiselle vit sa marionnette fondre Le Soleil la surprit, noyée dans son regret Jusqu'au fond de la terre elle ira se morfondre Pour ce Prince d'un rien, d'une Princesse déchue...*
ANGE
Mon coeur ne se remet plus de ses cendres Ce coeur qui jadis semblait pure et si tendre Désormais perdu, délaissé dans ce méandre
A quoi bon tant de larmes pour un ange déchu? Il était près de moi, paraissait si perdu Ses yeux étaient de glace, et son corps abattu
Si mes vers sordides vous prennent en pitié Sachez que la mienne, ainsi que ma bonté M'ont tout droit ammené vers un destin amer Une steppe sans fin, un immense désert
Et quand cet ange malin a pronnoncé son nom J'ai tenté croyez-moi de toute les façons De fuire la créature pourtant si attirante Quand j'ai compris le sens de ce nom qui me hante
Damné et Angelique Nécromancien Tyranique Ensorceleur maléfique
Dante, mon ange gardien, mon protecteur Si tel est ton devenir pourquoi tant de douleur? Serait-ce ton amour qui obscède mes pleures?
Errance
Seule, j'erre sans but dans un cimetière qui porte ton nom Les tombes tentent de me parler en vain Car je les ignore désirant n'entendre qu'un son Celui de ta voix si douce qui me semble si loin
Si mon visage semble de glace Mon âme elle, pleure des rivières de sang Mais j'entendrai cette mélodie et j’attends Espérant trouver dans ton coeur Une toute petite place Pour faire disparaître tout ce bonheur
Seule je ne peux supporter cette douleur Celle que tu m'as infliger par ton amour Qui a transpercé et ensanglanté mon coeur Et déposé sur mes larmes un poids si lourd
Tendre souffrance
Nuit hérétique Oh grand Désespoir Soupir mélancolique Divinité noire Larme angélique Simple lame de rasoir
Un cri, une vie qui s’essouffle Une bougie, apeurée qu’Elle l’étouffe Le vent, hurlant sur les mausolées Une âme souffrante, soudainement enflammée
Nuit hérétique Oh grand désespoir Soupir mélancolique Je ne peux te croire
Tes misérables prières ne pourraient que faire Face a un dieu ignorant à l’agonie Quelques stupides signes de croix emplie d’ironie Espérant qu’Il rende l’âme avant la nuit
Nuit hérétique Oh grand désespoir Soupir mélancolique Je ne peux te croire
Liquide pourpre giclant de mon torse Sourire ironique s’affichant sur ton doux visage Soupir mélancolique Divinité noire Larmes angéliques Je ne veux te croire
Oh tendre souffrance…
Melodie d'agonie
Au son mélodieux des violons J'attend Les question posées se heurtent dans ma tête Se résoudront-elles? Jamais...
Sur cette douce partition Je me rend Car je sais que le silence me guète Que ton amour ne me prendra plus sous ses ailes Tendresse...
Par delà toute dérision Je me pend Pour éffacer toutes ces idées faites Que tu n'espères plus rien de moi, que je sois celle Oubliée...
L'ami du vent
Le soir tombait, se laissant choir, Comme ça d'un coup, d'une masse, Sur le jour, surpris par le noir, Du soir, qui lui faisait des crasses.
La nuit, qui marchait dans les pas, Du soir, qui précédait toujours, Coulait de source sous le tas, Des ombres, qui jouaient des tours.
Il en va pareil des idées, Tantôt claires, tantôt obscures, De nos espérances écorchées, De nos journées, encore futures.
Une musique, un peu comique, Qui se joue, rit de nos déboires, Nous controlons si peu les risques, Nos rêves sont bien dérisoires.
Le soir tombait, c'était le noir, Le plus complet, sans prévenir, A tâtons j'allais, plein d'espoir, A la recherche d'un sourire.
dans l'absurdité humaine du vie qui s'engouffre je sens sous mes pas, le vide, un gouffre, dans la superficialité de ses inconus qui me jugent, je me sens seule, perdu, et de leure haines je me purge,
dans l'echo inaudible de la vie réelle, je me sens inexistante et virtuelle, Sur la facade de mon ecran glacé, je cherche un moyen de m'évadé, de voyager...
dans mon coeur glacé de solitude, j'essaye de trompé l'habitude, detruire l'erance et l'ennuie par des mots et de la poesie,
dans l'incertude d'un eventuel avenir, j'ecris mon présent, sans refflechir, dans l'inevitable mort qui approche, je me voit de plus en plus proche.
j'ai de moins en moins de mots, pour d'ecrire la dureté de mes maux, de moins en moins d'envies, pour franchir les frontières de la vie
Je cherche l'ombre L'ombre d'un homme Le réverbère dans l'obscurité de mes nuits Caché au fond d'un puit Le regard aux larmes de l'infini Les yeux à la clairière Une âme suspendue aux branches de la vie Il nous faut voir les choses différemment Avec les yeux à l'enfance perdue Comme Adam et Ève Le fruit est défendu en la forêt des mal-aimés Je saurai touchée ton ombre en lambeaux Pour enfin éclairé l'intempérie de nos nuits J'irai armée jusqu'aux flammes de l'enfer Je parlerai à ton ombre pour taire sa peur de fugitif Je l'a ratrapperai pour t'aimer T'aimer malgré les ombres de la vie
Je crie… De peur que le corps ne subisse Les vendanges de l'automne, Je crie aux creux des hivers Aux lieux-dits, à l'univers. Je crie la mise en garde Des grandes déraisons Pour que l'amour survienne Solide et bien pourvu Des attraits de la joie. Je crie… Au bonheur des distances A parcourir pour approcher L'abondance de l'espoir A chaque pas nouveau La certitude de demain Et des longs souvenirs. Je crie… Image par image, Rosée lisse sur ton visage L'âme coulant sur ta peau Avec au c,,ur le ciel La volupté d'un vol… Qui ne sait d'où il vient Mais découvre l'horizon !!!
Le visage du malheur C'est le nuage inattendu Qui se déchire juste au-dessus de soi Ce sont les bras tendus De l'arbre mort dans la forêt vivante Le noir profil sur le ciel bleu De folies accablantes
Le visage du malheur C'est la douleur menaçante L'implosion du moi L'âme à son point de rupture
Le visage du malheur C'est la rue sans issue Le tunnel sans fin L'indomptable brûlure Ton absence dans la nuit Nos espoirs qui s'envolent Et dans le silence du soir L'angoisse qui revient
Dans un atelier poussiéreux Par de fines particules D'un cailloux trop poreux, …Pas le moindre tumulte. Dans son atelier encombré D'ombres d'images cultes Dessins inachevés …des lignes forment une insulte. Rodin sait bien, qu'avec ses mains Il réinvente demain. Rodin sait bien, les nuits sans faim Les bruits sourds du burin. Rodin sait bien, le bronze éteint De l'homme au féminin.
C'est un atelier souvenir D'une enfance trop adulte D'une révolte à venir …D'une école qui inculpe C'est un atelier pour bannir Leur marbre froid qui brûle Leurs musées leur empire, …Lui ne pense pas il sculpte. Rodin sait tout, des ventres mous Des dessus des dessous. Rodin sait tout, du long des cous Ses outils creusent en nous. Rodin sait tout, le sang qui bout De l'homme devenu fou.
C'est un atelier et Camille L'infinie aventure Le Penseur qui vacille …Une passion le fissure. C'est un atelier sans Camille L'infinie déchirure Le Baiser se fendille … La douleur et l'obscur. Rodin n'sait pas, ces choses là Son c,,ur ignore les lois. Rodin n'sait pas, le mal parfois Qu'il peut faire de ses doigts. Rodin n'sait pas, il suit sa voie Où d'autres corps naissent déjà.
(…)
Reste un atelier en poussière Quelques troncs quelques muscles Un poème de Baudelaire …L'esquisse jaunie d'une muse. Reste de l'amitié d'un Whistler D'un Monet d'un Cézanne L'art révolutionnaire …D'un vin frais sur la table. Rodin le sait, ne pas céder Aux Bourgeois de Calais. Rodin le sait, le trait gommé De L'Homme au Nez Cassé Rodin se tait, Rodin le sait Qu'en lui une femme est passée. (…) Qu'en lui une femme est passée.
Tu es mon oxygène, Tu es la joie que je promène, La force qui brise mes chaînes, L'indispensable qui coule dans mes veines.
Tu es l'objet de mon existence, L'Ange pur de l'innocence, Mon Etoile de bienveillance, Plus qu'un espoir et plus qu'une chance.
Tu es ma mélodie, La douceur de mes nuits, Les couleurs de ma vie, Le bonheur à l'infini.
Ne dis pas au temps qui passe Que ma vie est une impasse Que sur moi il laisse des traces Mais va dire à l'instant Que je l'aime en souriant
Ne dis pas au temps qui passe Que son rythme n'est pas rapide Que malgré cela, il laisse des rides Mais va dire à l'instant Que toujours je l'attends
Ne dis pas au temps qui passe Que sur mon visage il y a une larme Qu'il mêle trop les joies et les drames Mais va dire à l'instant Que je le cueille comme un printemps
Ne dis pas au temps qui passe Que sur moi pèse son poids Que je lutte pour garder ma foi Mais vas dire à l'instant Qu'il est précieux comme un diamant
Ne dis pas au temps qui passe Que parfois devant lui je m'efface Et ma peur de perdre la face Mais va dire à l'instant Que je l'aime éperdument
Vas dire à l'instant Que l'avenir reste grand Va dire à l'instant Que demain reflètera le présent...
C'est une fleur, elle pousse dans un jardin de Florence Une fleur, elle s'ouvre si la lune est noire. Un mystère envoûtant pour un homme, Un goût vert et piquant au goût de pomme, C'est une fleur, semée au plus profond de mes sens, Une fleur qui se ferme quand je refuse de la voir.
C'est une brume, elle dépose son voile sur Florence Une brume, on la trouve si la lune est noire Une citadelle au pied de son étang Un goût sucré de miel un goût de sang C'est un donjon, dressé au plus profond de mes sens Une brume qui m'enferme quand je refuse de la croire.
C'est une larme, elle coule d'une fontaine de Florence Une larme, elle lui vient si la lune est noire Une danse soumise à mes émotions Un goût d'envie des points de suspension C'est une lame, plantée au plus profond de mes sens Une larme qui se perd quand je refuse de la boire.
C'est une femme, elle est née tout prés de Florence Une femme, elle ne vit que si la lune est noire Un face à face, un passage entre deux mondes Un goût de victoire quand nos corps s'inondent C'est une femme, aimée au plus profond de mes sens Une femme, une fleur rare, une rose noire.
Un regard vers l'autre
Un regard même... s'il se fait tard !
Depuis un moment je trouve un instant chaque soir
Pour voir ou revoir les mots et percevoir les bleus à l'âme
Que de plaisir à parcourir des rimes chantant le bonheur !
Mais souvent un cri couvert par des vers annonciateurs
On ne peut dire ...alors on s'exclame
Par ces vers pas toujours à l'envers on réclame...
Une simple attention mais aussi du réconfort virtuel
De nos jours c'est naturel
Poètes vous avez du talent
Aussi cela se fête......même si le regard reste dans l'ombre
Métier : Directrice d’une agence de photo, déco, archi et design
Nombre de frère(s) et sœur(s) : J’ai 2 frères et une sœur.
Age des frères et sœurs : Nicolas 22 ans, Vincent 21ans et Hélène 20 ans.
Nombre d’enfant(s) : 1 Fille qui s’appelle Manaëlle
Age des enfants : 9 ans, née le 21 Octobre 1999
Passions : La musique, Le chant, Les loups, La poésie, Le cinéma, La télévision, La nature, Les amérindiens, La création, L’art, Les albatros, Les poissons, Les reptiles, La photographie, La cuisine, Les voyages, Les animaux, Mon métier, Mes voitures et mes motos, Mes ami(e)s et par-dessus tout ma famille.
Comme un rideau qui se baisse Quand la comédie est finie Quand mon corps s'affaisse De toutes ces lourdeurs de la vie
Je m'évade vers l'espace univers infini Pour me ressourcer loin du monde ténébreux Je ferme lentement tranquillement mes yeux, Pour décrocher m'évader vers cet infini
Déconnecte mes pensées de la terre Vide ma tête par l'écoute de cet air Comme on vide parfois ses poches, Pour se sentir libre de tous reproches
Déconnecte mon mental de la terre Visionne mon bel univers nuage Pour y voyager et respirer mon air Mon évasion zénitude mes mages
Je me laisse agréablement emporter Par le courant de la rivière nacrée Bercée par une musique aux notes sacrées Calme et sérénité deviennent mes alliés
Lentement,je traverse mon cosmos Pour y déposer lourdeur et pesanteur Qui ont cotoyé mon cerveau penseur Un moment de plénitude à mon repli cosmos
Source de chaleur, de quiétude éternelle Légèreté de mon âme, mon corps sommeille Tranquilité sérénité alliés de mon coeur Je redescends lentement de ce paradis bonheur
Paisible et de nouveau ressourcé De ces morceaux de douce lumière, De cet enchantement je suis apaisée J'ai choisi d'être souvent sa prisonnière
Une larme
La première larve éclôt Essuyant la joue des bisous Salé sur le bord de la bouche Qui mouche de la peine
La seconde lave ravage La flamme rouge magma Brûlant sur son passage Ce qui pourrait faire obstacle
La troisième lame déchire Celle qui rase les émois Irrite les sensibles Victime de leur pureté
Vent de mon coeur
Un vent léger souffle sur mon coeur Et il est chaud, même plus, brûlant Il me déchire, me heurte, m'empoisonne Je pleure d'amertume, j'ai mal !
Un vent se lève sur mon c,,ur Et il est froid, même plus glacé Il me frigorifie, me gèle, me brûle Je pleure d'horreur, j'ai mal !
Un vent violant règne sur mon c,,ur Et il est fort, même plus, giflant Il me broie, me fait peur, m'assomme Je pleure d'épouvante, j'ai mal !
Imaginaire
Imaginer une vie meilleure On ne peut que rêver Jamais le rêve n'est réalité Et fait venir le malheur.
Sur mon nuage tout la haut La vie n'est que merveille Mais il faut que je redescende La vrai vie m'attend ici.
De là haut, j'ai posée mes rêves Imposer mes malheurs moi-même J'ai déchirée ma vie en morceaux Et maintenant je ne peux plus changer.
Ma vie sera comme je l'ai écrite Il ne reste qu'à me battre Pour retrouver le sourire De mes rêves imaginaires.
Désillusion
Chaque jour, un peu plus, Je ressens le néant, qui prend pour séant, mon âme de son rictus !
Et avance intensément, ce curieux sentiment.... Que je porte sur ce monde, où mon âme vagabonde
à en perdre la raison, irriguant d'alluvions, portant ma déraison, à la désillusion...
Désespérance
Va ma plume, cours et bavarde, Porte-lui mes mots et s'il tarde, Dis-lui que ma vie se consume, Vacille et se perd dans la brume Des froids matins de désespoir, Où le soleil se vêt de noir Quand, sortant de ma folle errance, Il m'apparaît que son absence Prend des couleurs d'éternité. Que d'hivers, combien d'étés Sont venus mourir à ma porte ? Je ne sais plus. Le vent emporte Mes espoirs déçus et mes larmes, Le temps a émoussé mes armes. J'attends et j'y perdrai mon âme S'il n'accourt me refaire femme.
Dechirement,
Chaque soir je me recueilles, Pour ecouter chaque son, Chaque battement de ton coeur, Qui murmure tendrement, A mon ame, A mon coeur, Ces doux mots d amour, Qui font que deux êtres, Peuvent se rencontrer, Se connaître, S apprécier, Et enfin s aimer, La nuit vient de tomber, Tu me prends dans tes bras, Tu me serres très fort, Contre ton corps, Contre ton coeur, Tes mots me disent que tu m aimes, Ton corps ne désire que le mien, Mais je n entends plus ces battements, Ces battements qui murmuraient, A mon oreille infini, Dont l écoute plonge dans l oubli, Ne pensant à rien d autre qu a toi, A ton âme, A la plus belle chose, Semblant exister en toi, Semblant seulement, Désormais je sais, Je viens de deviner, Je subis un nouveau déchirement, Je m apprête a vivre un autre tourment, Une seule place est libre dans ton coeur, Une seule demeure en ton fort intérieur, Celle-ci n est pas faite pour mon coeur, Pourtant tu me disais, Que tu m aimais, Que rien ne se mettrait Entre toi et moi, Que personne ne nous séparera, Tu me l avais promis, Je me rends compte que tu m as menti, Ces paroles n étaient rien pour toi, Elles comptaient tant pour moi, Maintenant tu vois ta vie sans moi, Je vais devoir en connaître une autre? L'apprécier? L aimer? En imaginant que tu n es plus qu un songe? Une image? Un être déjà trop aimé? C'est pourtant ce que tu as fait, Comme toutes les autres, Tu m as menti et tu l as rejoint Je n étais pas assez bien, Peut être est-ce pour tout cela que je n y crois plus, Que je préfère ne pas y penser, Me taire, Et peut-être est-ce pour cela, Que j écris ce soir...
Tout ce que je n'ai pas écrit, Tout ce que je n'ai jamais dit Gonfle et bouscule ma plume, Enfièvre mon coeur où s'allume Un feu de colère et d'espoir, Mêlant le rire au désespoir, Qui fera éclater les mots En cris de joie ou long sanglots. Oh ! non je ne veux plus me taire, Je ne peux plus me satisfaire De tant de silences complices, Et cacher tous les sacrifices Pleurés par mon coeur et mon âme. Oui j'écrirai ! Si l'on me blâme Je n'en ai cure. Ce que je souhaite ? Parler et pleurer d'une traite !
Désirs
Je voudrais couler sur toi Comme une douce goutte d'eau Poussée par la bise du vent Puis laisser mon empreinte sur ton corps Glisser sous tes mains Entrer dans ton paradis interdit Guidée par une folle envie M'enivrer de ton souffle exaltant En frôlant tes lèvres douces Me blottir dans ton cou Caresser son duvet Me vêtir de ta chair Sentir ton pouls Descendre le long de ton corps Explorer ta hampe divine Pour faire de toi mon tout Longer la courbe de tes reins Embrasser, presser ton torse Caresser doucement ta poitrine Parcourir de mes mains ta volupté M'abreuver goutte par goutte De ton élixir de plaisir !!!
Tu as le temps
Tu as le temps de vivre ta vie Tu as le temps de rire aussi Tu as le temps de bricoler Tu as le temps de t'évader Tu as le temps, tu en as le talent Prends donc le temps chaque printemps Même si dehors c'est le mauvais temps Tout simplement prenons le temps de nous aimer T'as pas le temps de regretter Ne prends pas le temps de remuer le passé Il faut savoir à tout moment recommencer Dessine en un plan, vit en entier Prends le temps de regarder Il y a tant de choses à dominer Prends le temps de chanter Et avec tes douces mains Crées le monde et sa beauté
Viol incestueux
Papa! Papa je t'en supplie ne fait pas ça! Souviens toi! C'est ton enfant que tu meurtris là! Ton visage n'est plus le même Quand tu me touches, que tu me dis je t'aime! Tes yeux! Qu'est-ce qu'ils deviennent Quand tu mets ta bouche sur la mienne!? Tes belles mains qui m'ont bercées Alors que je n'étais qu'un bébé . . . Sont devenues honte et dures Impures et blessures! Mon corps, mon coeur ne sont que souffrances Mon désespoir est immense! Tu m'as volé mon enfance! Voilé mon adolescence! Plus rien n'est à sa place . . . Ni le i, ni le o du voile Pas même mon image dans la glace Rien qu'un suaire de toile. . .
Sida Citron
Trempe tes yeux dans la profondeur de mes larmes Vois tu la prisonnière, les chaînes de la fatalité Je dédie mes nuits sauvages a l'enfant plein de charme Le fruit de son désir criminel ne pourrais me faire avorter
Le pouvoir d'une femme serais t'il de donner la mort Trente minutes pour oublier son nom, perdre la raison A me demander si ses lèvres susurraient le remord Alcooliques de frasques corporelles, j'ai accepté son Sida citron
Neuf mois accroché a ton landau éphémère La vie se consume dans mes veines, ton sang noire Sous le regard des anges rédige ton faire-part mortifère Papa nous rejoindras, trois place dans un corbillard
Rappel toi ses mensonges arracher ma chair maudite Sa salive imprégner ma peau tel un tatouage de soumission Il me reste l'impatience d'une tombe préconstruite Pour un verre éternel, je n'est pue résister a son Sida citron...
Pourquoi
Pourquoi oublions nous que nous sommes mortel Orgueilleux prétendant de l'univers Usurpateur qui crois en la lois du plus fort Ridicule souverain pauvre intellectuel Qui se voit revêtue d'une gloire intemporelle Ulcèrise le monde sous le poids des efforts Offense la nature et enfantant l'enfer Impossible pourtant de voir l'essentiel
pourquoi et pourquoi pas. . .
Love me .. .
Je t'offre une fleur pour la vie Une autre pour l'infini Une pour notre amour une dernière pour que cela dure toujours
dans tes yeux sonne l'amour et raisonne un clairon qui pour que cela dure toujours nous ôtes notre raison
Ce qui pétille dans ta vie je le ressent dans la mienne car jusqu'au bout de la nuit ma vie est tienne
Je me fous de ces critiques de ces choses que l'on raconte pour nous mettre dans un désaroi chronique et que vienne en nous ce sentiment de honte
j'aime quand tu me chante love me que tout le monde nous voit comme si on était des abrutis nous on rigole car l'amour n'a pas de loi
pour toi je décrocherai la lune la mettrai sur mon porte plume je t'écrirai de ces mots que l'on jurerai faux
Mais que seul toi pourra voir car seul toi tu en aura le savoir tu saura tout les secrets de ma vie et me chantera love me...
Interrogation
Ce lever le matin et regarder le monde chercher a découvrir quel est l'ultime but chercher a y trouver cette vérité profonde cela vaut t'il la peine de continuer la lutte?
Commentaire de cristalinette13 (01/06/2009 07:57) :
Je sens sous mon bras La douceur de ta chaire. Je sens en moi, Ta réalité amère, La brise de ton haleine, Tes mots meurent en ma haine... Je respire le parfum de ton regard Ta peau lumineuse, tendre mais froide. Le bleu autour, le bleu dedans. La vie autour, la vie dedans. Mon ombre chavirée par tes pas Continue sous l'impulsion de ta voix... L'écho de tes mains sur ma peau, Brise en moi ta blessure. Cadence et raisonnante armure...
Mais fais-moi mal... J'aime quand tu t'attaques à moi, Quand tu griffes et écorches mes veines. De la pollution de ton coeur, Tu m'abîmes... Fais-moi mal... J'aime la façon dont tu me traites, La souffrance passion idéalisée. J'aime subir la défaite, Fais-moi mal... J'aime t'entendre dire les mots, Ces mensonges qui m'assassinent.
Je veux être ton eau et ta flamme, Ta force et ta fragilité. Ton homme et ta femme, Ton intelligence et ta naïveté.
J'empreinte le chemin du mal, Et tu ne vois même plus Que mon âme s'emballe...
Je suis la plume et la page, L'innocente et le sage, Je suis Dieu et Satan, Ta vie et ton sang
Musique d'aurore,
J'ai accordé mon coeur Aux violons de la nuit, Mille sons enchanteurs En ont chassé l'ennui.
J'ai joué de l'archet Qui glisse sur le vent, Et j'en ai chevauché Les fiers coursiers ardents.
J'ai ciselé l'aurore Avec l'or des étoiles, Afin que puisse éclore Un jour que rien ne voile
Oh poème,
Je n'ai que mes mots A offrir en cadeau, Moi poète destiné, Au rêves inavoués.
Dans mes songes, Dans mes nuits, Dans l'absence, dans l'oubli, Oh poème qui me ronge…
Les mots sur le papier, Viennent transcrire mes pensées, Mais dans ma tête, viennent s'échoués, Mes rêves et mes idées.
Dans mon c,,ur, des sentiments, Dans mes yeux, des émotions, Sur le papier, mes élans, Et dans ma plume, toutes mes chansons…
Je mets en mots, mes mélodies, Je mets en rythme, mes mélopées, Je mets sous vide, toute ma vie, Et en poèmes, toutes mes pensées.
Je n'ai toujours que très peu de mots, A offrir en cadeau, Mais dans mes mots, un peu de vie, Un peu de moi avec beaucoup d'envie…
introduction à la lecture!...
Des livres ouverts à la préface, m'amènent à briser la glace : Il n'est point de pire mystère que l'assaut littéraire Et poursuivant mon ascèse comme une ascension à un diocèse Cent et uns ouvrages m'ont pris en otage Devant la vastitude de l'encyclopédie des écrits Je continue le carnage sacré de l'esprit La pensée est devenue un luxe, et le luxe s'est mis à penser Intrinsèquement de mon moi engourdi voici ce qui s'ensuit : Des pages sautent comme d'autres s'exportent La beauté des phrases croulent sous le firmament d'un soleil levant Et je reçois en cadeau les messages subliminaux De mes auteurs évocateurs de chimériques idéaux De la bible à connotation anesthésiste Aux grimoires ensorcelants d'un espoir évanescent Des narrateurs prônant un alphabet hallucinant de vérité Mais diffamatoire de par sa complexité Me jurent que c'est ici que se trouve mon impure destinée Ma cure de jouvence passera par l'éloquence travestie d'une armure Ou perdrait tout son sens, ainsi le drame ferait vaciller mon âme et ses fêlures Chaque matin ma boite à lettres sera mon coffre fort épistolaire : Le renfort de mes nourritures célestes et spirituelles Une cargaison de manuels qui empestent l'éternel : La pensée universelle dressée comme seul étendard La lecture de mes avatars ne doit jamais avoir de retard.
Famine
Hélas nous ne veillerons plus ensembles à la clarté des songes Le chat ne boira plus le lait de nos moissons fraîchement coupées Nos voyages lointains erreront dans nos malles
Si hésitante est la fuite certaine est la désillusion
Nos souvenirs d'étés, d'hivers et d'émois Ces jours illuminent trop clair le hâlé de ton teint La nuit m'épouvante au sommeil Seul je renonce histoire d'en finir Amour je t'ai aimé, amour je t'aime encore J'attends l'incandescence des aurores boréales Les serments s'entremêlent aux espérances vaines J'implore le gel de l'Arctique pour semer à nouveau Promesses de blé, d'orges, et de seigles Bientôt des corbeilles débordantes Inonderont mes déserts arides Des fleurs des pommiers Palmerais improbables.
Aventure « XXX »
Attache moi, fait moi l'amour, Pénètre moi tout en douceur, Mort moi toujours avec ardeur, Et griffe à sang ma peau velours…
Embrasse moi a m'étouffée, Enlace moi a me tuer, Rends moi ivre de toi, Que je te rende dépendant de moi…
Butine sans hésiter ma fleur passionnée, Mordille avec rage mes boutons de rosé, Arrache avec envie à mon corps sa virginité, Découpe de mon corps endiablé sa frigidité…
Fais moi oublier d'où je viens, qui je suis, Brûle moi a coup de va et viens, Redit moi d'où je viens, qui je suis, Cris moi qui je suis, d'ou je viens…
Détache moi qu'a mon tour je te butine, Dis moi, cris moi, hurle moi, que tu aimes, Cris le encore, et encore, que je te piétine, Dis le moi une dernière fois, cris le que tu m'aime…
Et demain ainsi que tout au long de ta vie, Je serais pour toi, toujours, poings et pieds liés A attendre que tu bourrines de ton corps mutilé, Mon être et mon antre remplis de désirs et d'envie
Persistence Rétilienne
Peu importe l'heure, de l'aube au couchant, De la portée de ma vue, jusqu'aux visions, Il y a, comme incrusté, un point brûlant, Au profond de l'oeil, et des perceptions...
Un visage Qui sans effort Domine l'astre au zenith Mon petit Soleil Au regard que je sais Peuplé de flammes Animé aux teintes d'âme
Peu importe l'heure, même aux yeux clos, Mes paysages se forgent de Toi, Une histoire au-delà des mots, Un petit truc, un je ne sais quoi...
Une image Qui sans effort Recouvre ma vue séduite J'entends plus rien Je vois plus rien Même plus ce que je dis Même plus ce que j'écris
Juste un visage Qui me laisse bien moins sage Juste une image Qui m'emmène aux rivages...
Aventure « XXX »
Attache moi, fait moi l'amour, Pénètre moi tout en douceur, Mort moi toujours avec ardeur, Et griffe à sang ma peau velours…
Embrasse moi a m'étouffée, Enlace moi a me tuer, Rends moi ivre de toi, Que je te rende dépendant de moi…
Butine sans hésiter ma fleur passionnée, Mordille avec rage mes boutons de rosé, Arrache avec envie à mon corps sa virginité, Découpe de mon corps endiablé sa frigidité…
Fais moi oublier d'où je viens, qui je suis, Brûle moi a coup de va et viens, Redit moi d'où je viens, qui je suis, Cris moi qui je suis, d'ou je viens…
Détache moi qu'a mon tour je te butine, Dis moi, cris moi, hurle moi, que tu aimes, Cris le encore, et encore, que je te piétine, Dis le moi une dernière fois, cris le que tu m'aime…
Et demain ainsi que tout au long de ta vie, Je serais pour toi, toujours, poings et pieds liés A attendre que tu bourrines de ton corps mutilé, Mon être et mon antre remplis de désirs et d'envie
Persistence Rétilienne
Peu importe l'heure, de l'aube au couchant, De la portée de ma vue, jusqu'aux visions, Il y a, comme incrusté, un point brûlant, Au profond de l'oeil, et des perceptions...
Un visage Qui sans effort Domine l'astre au zenith Mon petit Soleil Au regard que je sais Peuplé de flammes Animé aux teintes d'âme
Peu importe l'heure, même aux yeux clos, Mes paysages se forgent de Toi, Une histoire au-delà des mots, Un petit truc, un je ne sais quoi...
Une image Qui sans effort Recouvre ma vue séduite J'entends plus rien Je vois plus rien Même plus ce que je dis Même plus ce que j'écris
Juste un visage Qui me laisse bien moins sage Juste une image Qui m'emmène aux rivages...
La penssée humaine
Tel un torrent tortueux ou un arbre noueux La pensée s'initie tout au long de la vie A nous paraître anormale presque animal On la juge au scandale quand elle n'est pas banale On l'oublie dans nos mémoires faut pas en faire d' histoire
Erudits ou analphabètes personne ne né bête Elle survient dans la nuit quand on est démunit On construit des murailles de peur qu'elle nous tenaille Rien à faire la pensée dira sa vérité
Faux semblant tout droit sorti du néant Cascades de mots qui s'alignent verbes hauts Elle nous secoue pourtant on reste debout Je les regarde en spectateur j'en joue j'en suis l'auteur
Parfois j'en perd mon latin quand trop tôt le matin Elle me surprend sans s'invité devant ma tasse de café Parait faut pas s'inquiéter alors je me dit que je suis doué J'en rit faudrait pas donner de l'importance à toutes ces souffrances
Je sais que vous aussi à poser vos poésies Vous serez me comprendre à travers ces méandres N'en fessons pas de mystère elle peut être lumière De toute façon y a rien à faire que de la laisser faire Et de voir sans peine ou cela nous entraîne
La penssée humaine
Tel un torrent tortueux ou un arbre noueux La pensée s'initie tout au long de la vie A nous paraître anormale presque animal On la juge au scandale quand elle n'est pas banale On l'oublie dans nos mémoires faut pas en faire d' histoire
Erudits ou analphabètes personne ne né bête Elle survient dans la nuit quand on est démunit On construit des murailles de peur qu'elle nous tenaille Rien à faire la pensée dira sa vérité
Faux semblant tout droit sorti du néant Cascades de mots qui s'alignent verbes hauts Elle nous secoue pourtant on reste debout Je les regarde en spectateur j'en joue j'en suis l'auteur
Parfois j'en perd mon latin quand trop tôt le matin Elle me surprend sans s'invité devant ma tasse de café Parait faut pas s'inquiéter alors je me dit que je suis doué J'en rit faudrait pas donner de l'importance à toutes ces souffrances
Je sais que vous aussi à poser vos poésies Vous serez me comprendre à travers ces méandres N'en fessons pas de mystère elle peut être lumière De toute façon y a rien à faire que de la laisser faire Et de voir sans peine ou cela nous entraîne
Le gateau
Une crème d'amour Beurre ces instants D'un glaçage excitant
Une gousse d'amour Garnis ce désir D'un soupçon de passion
Ces arômes délectables Sirote mon sang De toutes ces émotions
Ce goût aigre de ton absence Émietté de ta présence Lui confère ce goût délicieux De saveur heureuse
Si tu étais...
Si tu étais Si tu étais un poème je te lirais dans mon lit à la lumière d'un rêve plongée dans les draps de soie noire de la nuit
Je te lirais avec les yeux et tes mots seraient pour moi des gouttes de rosée qui brillent dans l'obscurité
Je te lirais avec ma peau et tes mots seraient pour moi une pluie de pétales de roses ivre de parfum et de joie
Je te lirais du bout de mes doigts et tes mots seraient pour moi le sable d'une plage qui frissonne sur mon corps
Mais tu n'es pas un poème tu es un recueil tout entier il faut d'abord te feuilleter et t'ouvrir à la page de l'été Il faut chercher tes traces dans un pré en fleur au pied d'une montagne inconnue
Tu es là à l'ombre d'un noyer enveloppé de silence Sans t'approcher je m'enfile doucement comme le vent qui caresse ton visage et pose sur tes lèvres les senteurs de la mer
Telle un oiseau égaré je me perd dans le ciel presque imaginaire et je pense: si tu étais un poème...
Mieux vaut vivres avec des remords qu'avec des regrets
Le livre de la vie est le livre suprême, on ne peut ni le fermer, ni le rouvrir à la page de son choix. Le passage attachant ne se lit pas deux fois, mais le feuillet fatal se tourne de lui-même.
On voudrait retourner à la page où l'on aime, mais la page où l'on meurt est déjà sous nos doigts. Alors, la vie suit son cours et l'espoir renaît, mais la réalité fait apparaître les regrets.
Petit à petit, la vérité se dévoile, apportant son lot de déceptions. On croit connaître l'autre, mais la vie nous prouve le contraire.
Que faire ? Que choisir ? La torture s'installe et avec elle, le mal-être de la vie. On attend le changement qui ne se produit pas, l'image reste sombre
Parfois, un mirage se produit, une lumière s'allume, éphémère, elle disparaît aussi vite qu'elle est arrivée, et avec elle l'espoir qu'on nourri. Alors, on voudrait retourner à la page où l'on aime, mais la page où l'on meurt reste sous nos doigts
Les charognes du poète
En des contrées où je ne suis pas La mort cisaille les invisibles fils de la vie Moissonne les âmes rongées par les vers avant le trépas Et accueille en son royaume ces mortels zombies
Les testaments pleuvent et les larmes n'existent pas Que la douleur soit juste dans la demeure qui vous flétri Que vos dépouilles soit généreuses envers moi Qu'elle me lègue encore quelques vers pour mes écrits
Pour tous ces morts et toutes ces âmes errantes Voici quelques lyrismes macabres que j'invente
Pour mes morts et ceux de l'humanité Ces sinistres inconnus qui nourrissent mon écriture Ces muses funèbres qui reposent dans la terre glacée Ces sources d'inspiration qui pourrissent dans la moisissure
Le maudit cancer
Qui pourrait m' renseigner, Je cherche à lui parler. Comment fait-on pour dire A quelqu'un qu'est plus là Qu'on s' noit dans les souvenirs Et qu'on a souvent froid
J'ai tellement d' choses à dire A ma petite maman J'espère qu'elle pourra lire Ce ptit bout d'papier blanc Que j'aurai du écrire Il y a d' ça bien longtemps
Dites moi que c'est bien vrai Que quand on est là-haut On lit dans les pensées Même s'il n'y a plus les mots Qu'on notait à la craie Dans un coin du tableau
Pardon ma ptite maman D' t'avoir laissée périr T'avais l' visage bien blanc J'aurai du réagir C'était pourri dedans Et moi j' faisais que sortir
Il a fallu qu'un jour Je te r' trouve allongée Et qu t' aies l' sommeil si lourd Que j' puisse pas t' réveiller Pour que j' vienne à ton s'cours Et qu' j'appelle les pompiers
Ils ont voulu t' garder Remarque je les comprends Ils sont v'nus m'informer Qu'pour guérir faut du temps Qu' tu rest'rais allongée Tout' morte sur un lit blanc
Avec c' trou dans la gorge Tu pouvais plus parler Comme quelqu'un qu'on égorge Ta voix, ils l'ont fauchée La fin d'une vie qui s' forge D'vant une putain d' télé
J'suis resté près de toi Sur ce lit d'hopital J' te r'gardais quelque fois T'enfoncer dans ton mal Mais j'ai rien fais pour toi Caché dans mon journal
Et puis ya c' maudit jour L'infirmière est passée Elle v'nait pas m'dire bonjour Elle voulait m' préparer "Ce s'ra bientôt son tour J'espère qu' vous le savez"
J' voulais qu'on m' la répare Qu'on m' redonne une maman J'imaginais qu'un soir Tout r'viendrais comme avant V'là qu' c'est l'heure d' ton départ Tu veux plus m' voir, va-t-en
Alors j' me suis cassé J' tai laissé dans ta chambre D'vant cette putain d' télé Qu' tu n' pouvais plus r'garder Te laissant seule attendre Qu' la mort vienne de chercher
Maint'nant tu vis sous terre Et moi j'ai plus d' maman J'suis allé t' voir hier T' porter des oeillets blancs Mais tu sais au cimetière J' n'y vais pas très souvent
J'en veux à c'maudit cancer D'avoir repris ta vie J' te jure j' lui f'rai la guerre J' le chass'rai loin d'ici Très loin du corps d'une mère Et d' ses enfants chéris
Si on m' disait qu'en haut J' pourrais être avec toi Je suis sur qu'aussitôt Je franchirai le pas Mais j' crois qu'il est trop tôt Rien qu' par respect pour toi
J'vais continuer ma vie Encore un peu ici Je pense à toi souvent Tu m' manques énormément J'aurai du t' dire avant Combien j' t'aimais maman
j'ai la cervelle qui se crash et le corps qui se relâche de noirs idées je remâche de la vie je me détache si de la foule je me cache ce n'est pas que je suis lâche mais je hais toutes tache qui souris sous leurs moustache
il faut bien que tu le sache c'est pour ça que je m'arrache en fumant un joint de hasch m'injectant un super flash ne dis pas que je rabache car moi alors je me fâche il la, tes dents tu recrache après t'être pris un bon smatch
dans ma tête il y a eu un clash j'ai perdu toute mes attache je me prends pour un apache c'est du peyotl que je mâche bien meilleur que les pistaches si t'en veux faut payer cash au dealer de st eustache sinon tu auras macache
H y sois t'il
Je laisse
Je laisse mes rêves m'abandonner sur le papier blanc déchirer que l'on essayais de recoller avant de tout laisser brûler
Je laisse vieillir mes souvenirs dans les boites a bijoux user que l'on n'arrive pas a recoller que l'on fini par oublier
Je laisse de mes yeux s'échapper les larmes des blessure passé les marques des nuit passer a prier et les cris de haine qu'on m'a voler
Je laisse les coups frapper ma peau les erreurs noircir mon passé les blessures détruire mon enfance et les cicatrices mutile ma peau
je laisse le diable voler mon âme je laisse a dieu le droit de me punir je laisse au hommes le droit de se moquer et au ange le droit de me laissez
mais jamais je ne laisserais quelqu'un mutilé mon coeur piétiner mes sentiments comme certains piétine les mégot usage
je ne suis pas a vendre je vous offre ma vie je vous offre ma mort mais je préserve mon c,,ur
mes sentiments sont ma vie je vous laisse tout le reste mais ma liberté d'aimer reste mienne pour toujours
je rêve du ciel de mon Archange
Je lève les yeux au ciel, pour chercher ta main dans les nuages, Elle se présente à moi pour me soutenir dans ce dur virage, Car même si je faits comme si tout étais vraiment facile, J'ai besoin de toi, pour soutenir mon être qui est trop fragile.
Je regarde en arrière un instant, je repense à ce jour fantastique, Où tu m'as complètement envoûté avec ton charme angélique, J'ai dans mes pensés un délicat rêve de pouvoir entrer dans ta vie, Qui me laisse rêveur et qui me permet de franchir mes interdits.
Tu es sources de tout mon amour, fruit de suaves désirs, Tu faits naître en moi passion, qui le soir me fait frémir, Mais je doits encore franchir de difficiles murs pour avancé, Avec tout mon amour je trouve cette force pour continuer.
Je vais changer de vie, de lieux, d'habitude mais pas de c,,ur, Car je te l'ai donné pour apporter dans ta vie de la douceur...
L'amour c'est...
L'amour est un merveilleux présent, qui fait rêver d'un bel avenir, Il est le don de s'offrir entièrement, malgré un passé qui fait souffrir, Il est le désir d'être avec un c,,ur, faisant vibrer d'une douce mélodie, Notre âme sur l'océan du bonheur, en donnant à notre vie des envies.
Cet amour est d'accepté autrui, pour ce qu'il est et son vécu d'avant, Il est comme un délicieux fruit, avec un goût sucré, mais surprenant, Entrainant désir et suave passion, même s'il est le doux fruit interdit, Il procure de délicates sensations, en donnant à notre vie des envies.
Cet amour nous fait avancer, donnant un but, d'étonnants objectifs, Nous désirons en elle briller, nous voulons entrer en son c,,ur à vif, Être un doux prince charmant, détruisant ses vils dragons de la nuit, Il nous permet d'être séduisant, en donnant à notre vie des envies.
Cet amour est pareil au cristal, éclatant sous une lueur scintillante, Rayant mon doux c,,ur glacial, avec une simplicité déconcertante, Il donne beaucoup de courage, et même s'il entraîne la jalousie, Il franchit les murs avec rage, en donnant à notre vie des envies.
Cet amour est un émoi unique, qui fait faire des choses étranges, Rendant une femme angélique, en la faisant nommer archange, Nous faisant rêver ainsi de ciel, avec de suaves et brûlantes nuits, Il est un monde de merveilles, en donnant à notre vie des envies.
Lettre d'adieu
Adieu à vous qui peut être m'aviez aimés, adieu à ceux qui ont du me supporter. J'avais tant de choses à dire, j'aurais voulu m'exprimer, mais je ne peux que partir car personne ne m'a écouté. Mélancolie exacerbée ou fin d'une vie abandonnée ? Acceptation de la fatalité ou refus de la vérité ? Encore ces questions, elles ont décidé de me conduire dans l'abîme. Mais la solution, brève et définitive sera mon acte ultime. Quand un ange ou un démon m'aura emporté, vous n'allez pas me regretter. Peut être aurais-je la chance, dans une autre vie, de braver la déchéance, celle qui m'a détruit. Mais aujourd'hui je rêve d'une autre terre, car ce pays où mon âme s'enterre, me fait perdre la raison, efface tous mes horizons. Je rêve d'une contrée inconnue où je ne serais plus déçu, d'un peuple accueillant qui comblerait le néant. Je suis asphyxié, je dois m'échapper. Qui que tu sois être divin, montre moi le chemin de ce lieu magique, avant l'heure fatidique ; car je ne veux pas m'éteindre et tout effacer, mais je ne peux me restreindre à rester blessé. Demain je ne serais plus, on en parlera dans la rue ; mais on oubliera bien vite, cette lettre que j'ai écrite. Ceci n'est pas mon testament car je n'ai rien à donner, ne le lisez pas à mon enterrement car il ne faut pas pleurer. Mon tourment est ravivé, mon âme s'est emballée et dans cette décision brutale, chacun de mes actes me sera fatal. Alors acceptez mon départ, ne restez pas dans le noir, utilisez mon désespoir pour oublier mon histoire. J'aurais voulu vous voir une dernière fois, avant de rejoindre l'au-delà, mais à présent il est trop tard, tout rendez-vous serait dérisoire. Je veux simplement qu'on me comprenne, qu'on ne ressente pas de haine, qu'on pense un peu à moi, même si je ne revenais pas. Maintenant la mort, s'empare de mon corps, il est bientôt l'heure, d'épurer le malheur. Bien que cette nuit soit éternelle, je vous promets de rester fidèle car vous êtes tout ce qui a compté dans ma vie, vous avez été mes amis. Je vous dis adieu, soyez-en heureux.
Passion d'écrire...
Il y a ces choses que l'on ne peut admettre sans ensuite se compromettre, il y a ces causes que l'on ne peut soutenir sans pour autant en souffrir. Il y a mille destins pour les enfants sans chagrin, mais un seul amour, celui qui durera toujours. Il faut croire en la chance, le bonheur et l'espérance et penser à ceux, qui si jeunes, sont déjà trop vieux.
Mais que faut il faire, pour avancer sur cette Terre ? Contempler derrière soit les chemins arides ou regarder en avant l'avenir comme un vide ? Que cherches tu, toi qui me lis ? Pourquoi veux tu, connaître ma vie ? Est-ce une tare de pleurer seul le soir ? Suis je handicapé, des larmes qui ont trop coulées ? Pourquoi dites vous que j'écris bien ? Connaissez vous mon chemin ? Non, je n'ai rien à prouver, ni vraiment à déclarer. Je veux juste écrire, écrire et puis mourir... Quand je n'écrirais plus, je ne vivrais plus.
Je veux simplement immortaliser les passions, les pensées et les communions. Et puisque dans sa bonté infinie le plus grand des décideurs, m'a donné une touche de génie pour purger mon malheur, quel mal à en profiter, à se dévoiler et tout partager ?
Certains ne me comprennent pas, ne voient que le mal en moi, ou l'extrême impudisme de la frustration à son paroxysme. Mais laissez moi rêver, aimer, châtier et tout partager. Laissez moi mon unique chance, celle basée sur mon inconscience, laissez moi croire une fois seulement qu'il y a une vie au firmament. Je ne veux pas choquer, encore moins faire pleurer, je ne souhaite pas vous voir triste, juste vous dire que moi j'existe.
Certains me trouvent étrange, d'autres me voient comme un ange, je suis simplement humain, passionnée par mon destin, un peu folle parfois, mais réaliste et ça se voit. Que signifie cet écrit, il ne parle plus de ma vie, n'analyse aucune passion, est écrit en toute raison. Il ne s'agit que d'une pause, une remise en cause, un sens que je veux donner, à tous ces textes que j'ai créés...
Toi
te voir de loin, plus ou moins, s'être croisé , et après... penser a toi, pourquoi pas, peut-être un jour, même pour toujours. Te voir de prés, pour après, te regarder , même t'observer, puis a jamais t'oublier.
Pourquoi amis poètes écrivons nous ? Moi c'est souvent pour me libérer du mal Qui me ronge et peut m'être assez fatal Ma plume est la heureusement je l'avoue
Pouvoir mettre en mots une bribe de pensée Pour libérer mon esprit carrément tourmenté De tous ces maux qui me ronge et malmène Et de cette faucheuse qui est devenue reine
Reine de ma vie dans ma tête Car tout le temps elle me répète Qu'avec elle la vie est plus que belle Que si je le veux elle m'attend près d'elle
Ne vous détrompez pas mes amis Je ne veux en aucun cas couper ma vie Cet être infâme je la vire tout les jours Pour que ma tête repense aux bonjours !
Mon combat est coriace et intérieur Et seul moi peux vaincre cette terreur Encore faut y croire avec tout son c,,ur Le mien est hélas brouillé par le malheur…
c'est pour cela qu'écrire est éxutoire pour virer la haine et les idées noires cela me tien debout pour le moment et j'espère que ça durera longtemps!
Le maudit cancer
Qui pourrait m' renseigner, Je cherche à lui parler. Comment fait-on pour dire A quelqu'un qu'est plus là Qu'on s' noit dans les souvenirs Et qu'on a souvent froid
J'ai tellement d' choses à dire A ma petite maman J'espère qu'elle pourra lire Ce ptit bout d'papier blanc Que j'aurai du écrire Il y a d' ça bien longtemps
Dites moi que c'est bien vrai Que quand on est là-haut On lit dans les pensées Même s'il n'y a plus les mots Qu'on notait à la craie Dans un coin du tableau
Pardon ma ptite maman D' t'avoir laissée périr T'avais l' visage bien blanc J'aurai du réagir C'était pourri dedans Et moi j' faisais que sortir
Il a fallu qu'un jour Je te r' trouve allongée Et qu t' aies l' sommeil si lourd Que j' puisse pas t' réveiller Pour que j' vienne à ton s'cours Et qu' j'appelle les pompiers
Ils ont voulu t' garder Remarque je les comprends Ils sont v'nus m'informer Qu'pour guérir faut du temps Qu' tu rest'rais allongée Tout' morte sur un lit blanc
Avec c' trou dans la gorge Tu pouvais plus parler Comme quelqu'un qu'on égorge Ta voix, ils l'ont fauchée La fin d'une vie qui s' forge D'vant une putain d' télé
J'suis resté près de toi Sur ce lit d'hopital J' te r'gardais quelque fois T'enfoncer dans ton mal Mais j'ai rien fais pour toi Caché dans mon journal
Et puis ya c' maudit jour L'infirmière est passée Elle v'nait pas m'dire bonjour Elle voulait m' préparer "Ce s'ra bientôt son tour J'espère qu' vous le savez"
J' voulais qu'on m' la répare Qu'on m' redonne une maman J'imaginais qu'un soir Tout r'viendrais comme avant V'là qu' c'est l'heure d' ton départ Tu veux plus m' voir, va-t-en
Alors j' me suis cassé J' tai laissé dans ta chambre D'vant cette putain d' télé Qu' tu n' pouvais plus r'garder Te laissant seule attendre Qu' la mort vienne de chercher
Maint'nant tu vis sous terre Et moi j'ai plus d' maman J'suis allé t' voir hier T' porter des oeillets blancs Mais tu sais au cimetière J' n'y vais pas très souvent
J'en veux à c'maudit cancer D'avoir repris ta vie J' te jure j' lui f'rai la guerre J' le chass'rai loin d'ici Très loin du corps d'une mère Et d' ses enfants chéris
Si on m' disait qu'en haut J' pourrais être avec toi Je suis sur qu'aussitôt Je franchirai le pas Mais j' crois qu'il est trop tôt Rien qu' par respect pour toi
J'vais continuer ma vie Encore un peu ici Je pense à toi souvent Tu m' manques énormément J'aurai du t' dire avant Combien j' t'aimais maman
Ma passion d'écrire,
L'aurore, un moment d'amour Le soleil brille depuis toujours Alors que le monde change de direction Moi je n'ai qu'une seule passion Ecrire et écrire des mots du coeur S'inspirer des étoiles et leur magique lueur Faire du silence une mélodie Qui chantera en moi et sur les feuilles en harmonie Chaque lettre est une partie de ma vie Chaque moment pour moi est une poésie Mes mots seraient-ils une folie ?! Ou des idées qui s'envahirent ?! Je vois que ma plume n'arrête pas d'écrire Que mes mots aiment s'enorgueillir Qu'en parlant je suis libre Alors faut-il que j'arrête cette passion Ou laisser les lettres parler du temps
La vie,
Quand on n'a qu'un mur pour tout horizon Quand on n'a qu'un abîme en guise d'espoir Quand on traîne avec soi sa propre prison Quand on n'a que ses illusions pour y croire
Quand on n'a que ses échecs pour souvenirs Quand on n'a que ses peurs pour se rassurer Quand on n'a que son présent pour avenir Quand on n'a même pas de voix pour murmurer
Quand on n'a pour toute révolte que ses larmes Quand on a pour juge la logique d'autrui Quand on n'a que son silence pour unique arme Quand on n'a que sa foi comme ultime appui
Alors, c'est sur cette foi que l'on doit compter Et se dire que chacun a droit au bonheur Que cette vie capricieuse, on peut la dompter Et en faire un havre de paix et de coeur.
Insomnie
Et le silence pèse en ces heures ténébreuses, Sous la valse enivrante de l'insomnie galeuse! Le marchand de sable ne passera pas à mon chevet! Les paupières dépérissent tout de noirs colorés!
Orphée aphone ne me chante plus sa douce mélopée, Je glisse dans les draps de ces errances nocturnes! En apesanteur dans ce monde où se perd l'identité, Et tel le loup galeux, solitaire j'hurle à la lune!
Paria de ces fumeux labyrinthes où l'âme voyage, Dans cette mer houleuse je hisse la voile noire! Ma barque échouée s'ensable sur ce sombre rivage, Et fouler la terre promise ne sera pas pour ce soir!
L'âme s'égare sous le poids de mes défaites, Et dans l'étau de ces remords je me distords! Dans le tourbillon de l'amertume je le guette! Mais sous sa pierre tombale le sommeil gît, mort!
Et ces heures qui défilent et lui qui se défile! Miséreux mon corps funambule parade sur ce fil! Et cette putain qui tapine veille dans le noir De ces bras nécrosés m'enserre dans son cafard!
Et dans son regard blafard se meurt mon espoir! Et de ses lèvres glacées et fétides m'embrasse, Amoureuse de mon être, gardienne de ce désespoir! Et la douce nuit se consume mais rien ne l'efface!
Miroir mon beau Miroir mais lui bien sûr il dort! Alice aussi, mon appel se perd, ô nuits ténébreuses! Mon corps souffreteux pleure, ô insomnie ravageuse! Seul recours la pharmacie, îles aux milles trésor!
Comme un exil
Douleur enfantine Maladie infantile Comme un exil Comme un signe.
Comme un ban Exclu, pauvre enfant Impossible de faire autrement Que de patienter sur un banc.
Pourtant elle est là Bien que ce ne soit pas un choix Apprend à la connaître Puisqu'elle fait partie de ton être.
Fais en une amie Surtout pas une ennemie La solitude est là, avec toi Elle te guidera, Et assagira tes choix.
Gare des incompris
Perdus dans le brouillard, le coeur à l'anathème, Nous avancions blessés, d'un amour bafoué, Comme des tortillards, sur des voies de bohème, Nos pas étaient lassés et nos âmes fardées.
Nous n'avons pas pu voir, embrumés de tristesse, Les quais qui défilaient, caressés par nos flancs, Nous ignorions la gare, où l'amour en détresse, Patient, nous attendait, au banc des sentiments.
Mais une de tes larmes se perdit en chemin, Et sur un aiguillage, se fondit dans la mienne, Elles coururent à la rame, du wagon du destin, Et nous donnèrent l'image des causes de nos peines.
Nos tourments esseulés, purent enfin se comprendre, Laissant parler nos c,,urs, qui des maux délivrés, Battirent en nos côtés, pour mieux nous faire entendre, Combien durant ces heures, ils s'étaient recherchés.
Nous sommes à présent, aux chants du ménestrel, Dans ce compartiment, de l'hymne des amours, J'y serai ton amant, tu y seras ma belle, De nos vies s'envolant, au son des troubadours.
Humilité
Il est des choses que l'on ressent, il est des choses qu'on ne dit pas. Des choses que mon humeur de femme, ne peut laisser se dévoiler. Il est des choses que l'on dément, dont on se cache à chaque pas, Car tout au fond de nous résonne, de l'arrogance, de la fierté Du fond de mon éducation, viennent des mots qui me sont loi, Et je me prive alors souvent, d'un sentiment qui réprouvé, Laisse mon c,,ur en démission, de son amour et de sa voie, Et je m'accable de tourments, prostituant ma vérité.
Alors s'enivre la rancoeur, de cette faiblesse aveuglante, Qui pose en moi de la rancune, assaisonnant ma vanité, Et je me perds dans la douleur, j'en fais ma maîtresse démente, Je lui accorde la fortune, laissant mon âme se ruiner.
Et je m'enterre dans le trou que pour une autre j'ai creusé, Ne voyant pas au fond de moi, le flux de ma cupidité. Mais c'est alors que tout à coup, vient une étoile de bonté, Qui cherche à réveiller en moi, la flamme de l'humilité.
Et ma conscience de surcroît, s'éveille et vient se révolter, Me secouant comme il se doit, de m'être si loin égaré, De ce chemin tracé pour moi, loin de ces sentier encaissés, Et je recule, pas à pas, un peu honteuse mais soulagée.
Alors voilà pourquoi papa, je viens te demander pardon, D'avoir si tôt serré le poing, alors que ta main se tendait, Et je te serre contre moi, car dans tes bras il fait si bon. Qu'importe l'avis des voisins… Mon sang au tien est bien lié !
J'aime
Envoûtant mes sentiments Libérant mon inconscient J'aime Je ne suis plus moi-même
Prisonnier de ce charme J'aime, c'est infernal Prisonnier de l'autre J'aime, c'est mon apôtre.
Prisonnier de l'autre Je suis devenu un être dépendant J'appréhende ce qu'il ressent J'aime, c'est tellement envoûtant.
Tombé sur moi, sans le vouloir Sans le chercher, il est pourtant ici J'aime, les nuits passé dans son lit Je suis de l'autre coté de mon miroir.
Tableau
La porte est décrépie, D'un faux jaune sali. Cet oiseau fatigué qui voudrait s'envoler, C'est le manteau vieilli A force de rester Lui aussi accroché, Comme un truc oublié Prés du chapeau fringant Qui donne belle allure au vieil homme endormi.
Il le mettra bientôt Sur son front dégarni Pour cacher le soleil qui le fera cligner malgré lui... Et puis il sortira Armé de son banjo Et comme un magicien Il créera son soleil A lui.
Dream of a new dawn
Entre lumière et ténèbres Entre licorne et Cerbère Blanc et noir se mélange Le monde alors change.
Un jour, fleur Rimera avec malheur Ou alors terreur Rimera avec bonheur ?
Noir rimera t-il Avec espoir ? Joie et peine Seront-ils les même ?
Dans un monde en perpétuel changement Sans qu'on ai le temps de s'en apercevoir Tout les avenirs son possible, blanc et noir Peuvent s'unir, sans qu'on ne le voie vraiment.
La vie qui palpite
Ivre sans être mort Sentir l'autre corps Sentir la vie qui palpite Sentir l'autre vie qui s'excite.
Abandonné à l'autre plaisir Qui n'est possible qu'au désir Qu'à l'amour qui existe Prolonger l'autre visite.
Les yeux dans les yeux Les mains sur les autres cheveux Crispées de plaisir Se sentir vivre, devenir.
Rêverie
Beauté inconsciente, écarlate vermeil, Trait d'azur étoilé, resplendissant soleil, Fleur inoubliable qui m'a touché au c,,ur, Parfum trop délicat, tu gardes mes malheurs.
Tes voiles si légères, que j'aie à caresser, Ont bercé ma langueur, ta vie est trop abstraite. Tu as été ma muse, et toujours plus parfaite, Alors mon âme est morte de t'avoir rencontré.
Délicieuses amours, qui enivrent mes rêves, De bleu, de blanc, de beau, c'est si la vie est brève Que l'on peut y cacher… le nom de l'être aimé.
L'étoile dans la gouttière
Une étoile inconnue Vient de tomber du ciel Inaperçue
Elle gît dans la gouttière Inanimée À deux pieds sous les miens
Muni d'un bâton fourchu Je tente mais en vain De la sauver
Sur le trottoir d'en face Des passants intrigués Observent mon manège Mais n'y comprennent rien
À l'aube je le crains Elle aura disparu Et le soir à la même heure En ouvrant ma fenêtre J'entendrai peut-être Des chants funèbres venus d'en haut Et des complaintes d'étoiles s,,urs
Le collier des fées.
L'aube m'a éveillée En léchant l'oreiller Quand tu m'as dis tout bas Ne te retourne pas Relève tes cheveux Gardes fermés tes yeux.
Ma nuque dénudée A reçu ton baiser Un frisson doux et chaud A couru sur ma peau Dans le tiède des seins A glissé son satin
Tu m'as prise en tes bras. Me libérant des draps Lover contre ton torse Blottie à ton écorce Portée jusqu'au miroir Tu m'as permis de voir.
Ce cadeau de l'amour Offert au petit jour Pour moi volé aux fées Leurs colliers de rosée A la dernière brume Quant le soleil s'allume.